L'anniversaire
La
semaine dernière, j'étais, comme souvent
le soir après le boulot, assis à une
table en terrasse du café de Paris. La rue
est piétonne et en cette saison j'apprécie
le spectacle du vent flirtant avec les jupes légères
des passantes inconnues. Vu la proportion d'hommes
tournés vers la rue, je ne suis pas le seul
à prier Eole pour que miracle se fasse. Ce
jour là, j'ai fait la connaissance d'un homme
assis à la table d'à coté.
Tous est parti d'un sourire complice suite à
une bourrasque taquine sous la jupette d'une coquine.
Nous avons sympathisé et nous nous sommes
revu le lendemain au même endroit. Nous avons
parlé boulot, puis des femmes, de nos vie
puis de Céline.
Céline ? C'est son amie , celle qui partage
sa vie et ses fantasmes, à ses dires une
femme très ouverte, très offerte.
Et Céline, c'est son anniversaire aujourd'hui
, et moi , comme je l'ai promis à mon nouvel
ami, je suis là, devant la porte de l'hôtel
à 21 heures précise, pour un cadeau
un peu spécial mais terriblement excitant.
Je dois rentrer sans frapper, et sans bruit. Chambre
112 , j'ouvre la porte , muet, j'entre dans cette
petite pièce aux rideaux fermés où
je découvre sur le lit, Céline, un
bandeau sur les yeux, bras et jambes en croix. Deux
foulards retiennent ses poignées à
la tête de lit, et ses jambes sont maintenues
ouvertes par une cordelette de peignoir nouée
à chaque cheville.
A cet instant, je me demande pour qui est le cadeau.
Devant moi est allongée une femme nue, belle
et désirable, gourmande des plaisirs de la
chair. Sans un bruit et sous le regard de son homme,
je me déshabille jusqu'audernier vêtement
sans que Céline ne puisse assister à
cet effeuillage silencieux. Je mets les genoux à
terre et approche mon visage de son sexe généreux.
Sans que mes mains ne la touche, je souffle doucement
sur sa toison d'ébène. Sentant ma
présence et sous la caresse du souffle, quelques
gouttes blanches perlent à la naissance de
ses petites lèvres. Elle paraît craintive
mais très excitée.
Comme un chaton pressé, je lape du bout de
ma langue cette sève précieuse. Céline
semble apprécier mon approche en relâchant
ses muscles, résignée au plaisir. Sous
la caresse de ma langue, ses lèvres s'ouvrent
comme une fleur au soleil, offrant à ma bouche
son clitoris décalotté . Je serre entre
mes lèvres son bouton d'amour et dans un va
et vient bucolique
je masturbe ce petit pénis jusqu'à amener
Céline au seuil du plaisir. Ma salive se mêle
à la lave brûlante de son volcan qui
s'écoule entre ses jambes écartelées
inondant son orifice étoilé. Sur les
parois lisses du plus petit, je pose le majeur de
mes doigts et caresse l'entrée de sa caverne
sans jamais y pénétrer.
Ma langue est gourmande et mon doigt curieux , Son
corps m'appelle et dans son antre, je l'enfonce doucement.
Chaque centimètre emmène Céline
un peu plus haut dans la jouissance. Ses jambes se
tendent mais ne peuvent se fermer, retenu par ces
liens qui me laissent maître du jeux. Je me
redresse et contemple ma soumise. Ses yeux sont bandés
et sa bouche entrouverte. Sa poitrine essoufflée
brille sous la moiteur de l'été. Mon
sexe est tendu, dressé comme un glaive au dessus
de ma prisonnière qu'il me tarde d'achever,
mon gland gonflé est lisse et rouge du sang
qui bouillonne dans mon être. Les jambes de
Céline sont trempées par les ébats
du premier acte.
Je me sens animal devant l'impuissance de ma proie
à se débattre. Cette situation m'excite
au point qu'il m'est difficile de retenir la vague
prêt à m'envahir. Céline, je te
baise de tout mon corps et tes gémissements
ne peuvent qu'amplifier ma folie. Tandis que tes mains
serrent les liens, mon sexe te pénètre
et t'arrache une plainte à chaque coup de butoir.
Mon excitation est à son comble , je me repousse
brusquement en arrière pour ne pas jouir ,
pas maintenant , je veux que Céline me goutte,
qu'elle soit à son tour maître de ma
jouissance. Je m'assois à ses cotés,
pour retrouver mes esprits. Assis sur le bord du lit,
je contemple sa beauté. Du bout des doigts,
j'effleure chaque courbe de son corps, décrivant
des fresques, écrivant des mots , des mots
que j'ai promis de ne pas dire.
Les caresses tranquilles calment nos esprits retrouvés.
Céline tourne la tête de mon coté
, la proximité de son visage à quelques
centimètres de mon sexe ne tarde pas à
raviver ma flamme. Entre ses lèvres entrouvertes,
elle laisse apparaître une langue rose comme
une invitation vers sa bouche. Je me tourne à
mon tour sur le coté, et présente à
ses lèvres, ma verge décalottée.
Je sens la langue douce de Céline aller et
venir sur le filet , à la base de mon gland
, je m'avance un peu plus pour qu'elle puisse me prendre
à pleine bouche.
Ses lèvres enserrent ce sexe qu'elle ne peut
que sentir. J'aime que l'on me suce , j'aime quand
tu me suces. Sous l'effet de ta langue, le plaisir
monte au galop , je ferme les yeux, je me retiens
, je veux retarder l'instant qui précède
l'éjaculation libératrice , mais je
ne peux lutter contre la douceur de ta bouche sur
mon pénis.
Tu m'aspires, puis me libères sans relâche
, je n'en peux plus , mon sexe, mon plaisir, ma jouissance
occupe toute ma pensée , et dans un râle
incontrôlable, je sens mon sperme envahir ta
bouche qui ne cesse de me combler. Jusqu'au bout tu
me bois, jusqu'au dernier spasme tu m'emmènes.
Une sensation de plénitude me porte et me repose
doucement sur terre, dans cette chambre d'hôtel
à tes cotés. J'aimerais te retirer ce
bandeau pour que tu puisses lire dans mes yeux les
douces pensées que je te porte.
Je me contente de caresser tes longs cheveux noirs
quelques instants avant de retrouver ma vie au delà
de cette porte. Je me rhabille sans bruit, je regarde
Céline et son ami que je remercie du regard
et à qui je laisse le soin de terminer l'histoire.
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